Tout ce qu’il faut savoir avant d’acheter votre résidence secondaire
Charges courantes, fiscalité locale, taxe sur les plus-values, entretien du bien. Acheter une résidence secondaire est un projet engageant. Il est important d’anticiper les dépenses et les aspects fiscaux pour pouvoir en profiter et se détendre. Voici un guide pour réussir votre acquisition.
Charges courantes : anticiper pour économiser
C’est le poste de dépense le plus régulier lorsqu’on investit dans une résidence secondaire : les charges courantes. Eau, électricité, chauffage, mais aussi connexion internet, entretien de la piscine ou du jardin, sans oublier l’assurance habitation. Selon les agents immobiliers, ces frais réguliers peuvent coûter entre 1 % et 4 % du prix du bien chaque année, selon le type de propriété. Pour les appartements dans une copropriété, il faut tenir compte des charges de l’immeuble et les éventuels travaux de rénovation énergétique si ce dernier n’est pas aux normes. De quoi impacter le budget des futurs propriétaires de résidence secondaire. S'ajoutent des charges spécifiques comme la maintenance des ascenseurs ou encore les contrats de nettoyage des parties communes.
Fiscalité : gare aux taxes locales
Chaque propriétaire de résidence secondaire est redevable de la taxe foncière et de la taxe sur les ordures ménagères, comme pour sa résidence principale. La taxe d’habitation reste en vigueur pour les résidences secondaires. Une surtaxe s’applique même dans les villes où le marché immobilier est très tendu. Les particuliers doivent aussi veiller à estimer le montant de leur patrimoine immobilier. Si ce dernier dépasse les 1,3 million d’euros, ils seront redevables de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). Enfin, avant d’acheter, mieux vaut jeter un œil aux taxes locales en vigueur. La taxe sur les logements vacants par exemple, concerne exclusivement les communes de plus de 50 000 habitants marquées par un déséquilibre fort entre l’offre et la demande de logements. La liste est fixée par décret. En tenant compte de ces montants, les acquéreurs pourront les anticiper et éviter les mauvaises surprises. En cas de vente de la résidence secondaire, la plus-value immobilière est soumise au prélèvement forfaitaire d'impôt sur le revenu de 19 % et aux prélèvements sociaux au taux de 17,2 %, soit une fiscalité totale de 36,20 %. Pour être exonéré de la taxe sur les plus-values au titre de l’impôt sur le revenu, il faut détenir le bien durant au moins 22 ans et 30 ans pour obtenir l’exonération sur les prélèvements sociaux.
Entretien : des différences de travaux selon l’emplacement
Enfin, les dépenses d’entretien dépendent de la localisation de la résidence secondaire. Une maison de campagne aux façades en brique ou en pierre de taille peut nécessiter un ravalement de façade tous les 10 ans. Certaines communes peuvent contraindre les propriétaires à procéder à ce type d’opération. Si le logement est exposé aux incendies de forêts, il est recommandé de tondre le terrain tous les 15 jours. Là encore, certaines communes peuvent obliger les particuliers à réaliser cet entretien régulier. Pour les maisons en bord de mer, il faut se protéger de l’humidité et du sel. Plus le bien se situe près de l’eau et plus les façades risquent de rapidement s’abîmer à cause des embruns. Outre un ravalement de façade tous les 10 ans, il sera nécessaire de recourir à des peintures siloxanes pour empêcher la pénétration de l’humidité dans les murs et absorber la vapeur d’eau. Quant aux maisons en bord de plage, elles nécessitent un hydrocurage tous les 2 à 5 ans pour retirer le sable pouvant obstruer les canalisations.
Investir dans une résidence secondaire peut s'avérer être un projet enrichissant et source de satisfaction. En prenant le temps de bien se renseigner et en anticipant les différents aspects financiers et pratiques, vous mettez toutes les chances de votre côté pour faire de votre rêve une réalité réussie.
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